Rallye des 3 Dumas édition 2024

20 juillet : sortie

C’est depuis le Grand Bosquet sous un soleil radieux, que nos 11 équipages (une quarantaine de participants) se sont élancés, sur les routes départementales et les chemin communaux autour de Villers-Cotterêts, pour un parcours de 110 km jalonné d’énigmes (dumasiennes) et d’épreuves ludiques.
Nous saluons tout particulièrement le Staff ayant contribué à l’organisation et la la réussite unanimement partagée de cette édition 2024 du Rallye des 3 Dumas.

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Les 3 Dumas accueillent les VMF Picardie pour un tour des lieux dumasiens autour de Villers

Samedi 13 mai 2017

Guidés par le président de notre Association, les membres des Vieilles Maisons Françaises de l’Aisne (VMF) sont venus à la découverte de quelques un des nombreux lieux de patrimoine liés aux Dumas autour de Villers-Cotterêts.
Samedi, une longue procession de voitures est partie du château des Fossés à Haramont, où ils purent revivre un peu de la petite enfance d’Alexandre auprès de son père le général.

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Rallye 2012

Dimanche 14 octobre 2012

L’Association des Trois Dumas et pour la Sauvegarde du Vieux Villers parcourait joyeusement avec ses invités Villers et les lieux environnants à la recherche des souvenirs réels et imaginaires de Dumas.

Muscles et méninges furent mis à contribution et l’on a pu croiser des équipages de voitures en ville, en forêt, dans les villages de Villers-Hélon, Montgobert, Haramont, un papier à la main, cherchant la solution d’une énigme, interrogeant le passant, ou encore affrontant une épreuve de tir à l’arc à Préciamont, goûtant, près de la Maison Neuve, sous un grand parapluie, une soupe bizarre qu’il fallait reconnaître.

Après avoir reçu leurs instructions et un ensemble de documents et de cartes à la salle Bourdon, les voitures s’élancèrent et…se perdirent un peu avant de repérer l’Hôtel de l’Epée où mourut le général Dumas, la maison natale bien sûr, et le cimetière où Alexandre reposait auprès de sa famille.

Puis il fallut trouver le chemin du château de Villers-Hélon, où Dumas allait si souvent visiter son tuteur Collard, et que M. A. Tirri avait si aimablement ouvert à ces concurrents acharnés. Au château de Montgobert, avec un pique-nique aux chandelles au coin du feu, les dumasiens revécurent grâce à la gentillesse de Mme d’Albuféra le souvenir de la visite du général et de son fils à Pauline Bonaparte- Borghèse. Mais déjà il fallait à nouveau affronter le mauvais temps, ragaillardis par cette chaleureuse halte. Les choses se compliquèrent et le plus difficile fut de trouver Préciamont, d’où venait la belle Agnelette, qui plaisait tant à Thibaut le Meneur de loup ! Les plus sportifs brillèrent à l’arc.

Un autre lieu magique, que chacun connait pour le voir sur la RN2 près du carrefour avec les routes de Longpont et Montgobert, fut la Maison Neuve : elle évoque la mort tragique du garde Choron narrée dans ‘Mes Mémoires’ –un carrefour voisin en forêt porte son nom.

Mais aussi les départs de chasse avec M. Deviolaine du général puis d’Alexandre, qui y tira son premier sanglier, ou encore le cadre du merveilleux roman Catherine Blum. Tout le monde la trouva rapidement, même si l’accès boueux et un peu éloigné causa un peu de retards à certains. Au fait, auriez-vous pu trouver le nom de ce que le garde offrait au général et proposait encore à son fils bien plus tard, avant le départ de ces fameuses parties de chasse *?

Les prix furent décernés au manoir de Fossés, maison d’enfance de Dumas à Haramont, chez le président X. Blutel.
Les gagnants d’une courte tête furent un équipage versaillais qui avait beaucoup potassé leur sujet.

Mais ils ne purent doubler l’équipage de l’ancien président F. Angot et du Dr Flaure que grâce aux points collectés dans les épreuves physiques ! Honneur donc à ces visiteurs amoureux de Dumas, et merci à Barbara et Isabelle qui ont préparé, et à Joëlle, Michèle et aux enfants qui les ont aidées pour encadrer cette très amusante et instructive sortie.

Le Général Dumas

Né le 25 mars 1762 à La Guinodée, près de ‘La Petite Terre’, d’Antoine Delisle, alias Alexandre Antoine Davy, marquis de la Pailleterie, et de Césette Dumas, esclave noire achetée ‘un prix exorbitant’ à M. de Maubielle. La famille Davy de la Pailleterie, est une famille originaire de Bielleville, un petit village du pays de Caux situé à proximité de Bolbec.

Il arrive en France le 3 août 1775. Le 2 juin 1786, il s’engage aux Dragons de la Reine (futur 6° Dragons en 1791) sous le duc de Guiche. Il y fait ses armes avec Beaumont, Espagne, Piston. Envoyé à Villers-Cotterêts le 20 août1789, il y épousera Marie-Louise-Elisabeth Labouret le 28 novembre 1792.

Le colosse intrépide de 1m85 devient rapidement général (30 juillet 1793), commandant l’Armée des Alpes (22 décembre 1793), Commandant de l’Ecole de Mars aux Sablons (2 août 1794), de l’Armée de l’Ouest (17 août 1794), des Vallées de Tarentaise et Maurienne (22 août 1796), de la Cavalerie de l’Armée d’Italie (1796-1797).

Le 19 mai 1798 il quitte Toulon comme commandant de la Cavalerie d’Orient. Il participe à la prise d’Alexandrie, à la bataille des Pyramides (21 juillet), il critique l’autocrate Bonaparte, trouve un trésor qu’il lui offre, charge des insurgés dans la Grande Mosquée du Caire, puis demande à être mis en congé.

Quittant l’Egypte le 7 mars 1799, la tempête l’oblige à faire mouiller la ‘Belle Maltaise’ à Tarente. Il ignore que le Royaume de Naples est en guerre contre la République. Après une mise en quarantaine, il est emprisonné avec ses compagnons, dont le savant Déodat de Dolomieu, ‘inventeur’ de la dolomie, et le général d’Artillerie de Manscourt. Transféré à Brindisi, peut-être empoisonné, il ne sera libéré que deux ans plus tard, le 4 avril 1801, très diminué.

Il s’installe au château des Fossés, à Haramont, près de Villers-Cotterêts. Là, le général put rêver sur sa gloire perdue, sur le rang de ses ancêtres, rang qu’il avait illustré brillamment avec ses exploits militaires. Il pût narrer ses campagnes à son fils, lui parler des Davy, de Césette, du Montecristo de son père à St Domingue.

De là il va consulter Corvisart, médecin de Bonaparte, sollicite Brune, Bessières, Murat. Il n’a que 4 000 francs par an, réclame 28 500 d’arriérés et 5 000 d’indemnités de captivité. Des Fossés, il rend visite à Pauline Bonaparte, devenue princesse Borghèse, sa voisine à Montgobert. Il avait connu Pauline et Leclerc à Trévise en 1796.

C’est dans ce cadre romantique que l’enfant Alexandre a pu fréquenter ce père héroïque, juste avant sa mort. Un père qui cherchait réparation sur la vie, sur ses origines. Alexandre le vengera plus tard par le succès littéraire.