Hôtel de BIRON (Musée Rodin)

16 mai 2018

Penchons-nous un peu plus sur l’hôtel de Biron, que nous ne verrons que de l’extérieur faute de temps: En effet, nous aurons après l’hôtel de Salm une collation au café du musée Rodin, ce lieu qui est depuis 1919 situé dans l’hôtel Biron de la rue de Varenne dans le 7e arrondissement.

Vous avez dit Biron ?

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Hôtel de SALM (Musée de la légion d’honneur)

16 mai 2018

Après le château d’Ecouen et la Maison d’Education de Saint-Ouen nous continuons notre passionnant périple autour du thème de la Légion d’honneur.

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Commémoration annuelle au cimetière et repas à Longpont

24 juillet 2017

Comme chaque année depuis la création de l’Association, le président, entouré des adhérents présents, a déposé un bouquet sur la tombe d’Alexandre au cimetière de Villers.
Avec les membres de l’Association ils ont ensuite partagé le traditionnel et chaleureux repas à l’auberge de l’abbaye de Longpont. Les échanges ont été riches et joyeux et chacun s’est réjoui de pouvoir maintenir vivace cette belle tradition qui nous fait célébrer la naissance de notre romancier préférer dans un cimetière d’où on l’a tiré, pour ensuite renaître dans des agapes qu’il n’aurait pas boudées.

Les 3 Dumas accueillent les VMF Picardie pour un tour des lieux dumasiens autour de Villers

Samedi 13 mai 2017

Guidés par le président de notre Association, les membres des Vieilles Maisons Françaises de l’Aisne (VMF) sont venus à la découverte de quelques un des nombreux lieux de patrimoine liés aux Dumas autour de Villers-Cotterêts.
Samedi, une longue procession de voitures est partie du château des Fossés à Haramont, où ils purent revivre un peu de la petite enfance d’Alexandre auprès de son père le général.

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Visite à la maison d’Education de la Légion d’Honneur à Saint-Denis

Mercredi 11 mai 2016, 14h : L’association s’est rendue avec divers invités à la Maison d’Education de la Légion d’Honneur, juste à côté de la fameuse basilique royale de Saint-Denis. Cette passionnante sortie dans un lieu prestigieux et méconnu a été suivie d’un goûter dans un endroit exceptionnel de Chantilly.

L’évocation des rapports entre Dumas, Villers-Cottterêts et ces lieux est développée dans notre lettre Dumasienne n°32 , ainsi que le reportage en images de cette sortie.

Les Trois Moulins Dumasiens

L’association des 3 Dumas est partie à la découverte des «  Trois Moulins Dumasiens » à proximité de Villers. L’un est est connu de tous et borde la RN2 en direction de Paris, c’est le moulin à vent de Largny. Mais qui connait l’anecdote sanglante dont il a été le cadre, avec pour témoin le jeune Alexandre Dumas ?

Par une belle journée ensoleillée du Samedi 13 Juin  un quinzaine d’adhérents et de cotteréziens intéressés se sont retrouvés à 14 hrs  au Musée  Alexandre Dumas  situé rue Démoustier à Villers Cotterêts,pour une introduction en paroles  et en peinture avant de commencer ce voyage à proximité si évocateur.

L’après-midi s’est achevée au domaine de Coyolles autour d’un superbe goûter où les évocations de Dumas, de l’histoire locale se sont mêlées à un charmant exposé sur les secrets de la pêche à la mouche, dont nos promeneurs ont pu admiré la beauté et la précision en observant les passionnés pratiquant là leur art;

La lettre dumasienne n° 31 contient l’intégralité de l’évocation de ces trois moulins.

Accueil, avec le Lycée Européen, de collégiens de Chicago au château des Fossés

Dans le cadre des échanges entre les élèves du Lycée Européen de Villers-Cotterêts avec leurs correspondants d’une école de Chicago, madame Marie-France Camus, professeur d’Anglais, avait organisé un circuit de découverte de la région avec un regard dumasien. Xavier Blutel, président de l’Association et propriétaire des lieux se fit une joie avec Joëlle Goussaud d’accueillir ces jeunes gens au château des Fossés. Ce sont des jeunes gens émerveillés de se retrouver dans ces lieux baignés d’histoire locale et entourés d’une nature intacte qui ont visionné (en Français) et commenté le film « L’Autre Dumas » avec notre « Depardiou » national.

Nos jeunes amis de Chicago furent également reçus avec tous les égards par Barbara Neavyn, membre de notre bureau, au château de Villers-Hélon .

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Haïti, dîner à la mémoire du général Dumas au Kiosque

Pour mieux connaître les racines du général Dumas en allant sur ses traces en Haïti à l’occasion du 250ème anniversaire de sa naissance: lors d’un dîner d’inspiration « Caraïbes » au Kiosque, Xavier Blutel fit un exposé succinct de la vie héroïque et aventureuse du futur général, ainsi que son attachement à Villers-Cotterêts où il rencontra l’amour, fonda une famille, et termina prématurément ses jours.

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Bernard et Carline Chignard témoignèrent avec leur chaleur et leur engagement coutumiers des actions en cours dans leur médiathèque de Jacmel ‘Aux Trois Dumas » et, avec Alain Goldie, qui les avait accompagné sur place dans des conditions aventureuses et mémorables, des évolutions récentes de la maison natale du général à La Guinaudée (Jérémie).

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Alain Goldie et Isabelle Blutel encadrant Bernard et Carline Chignard

Le Général Dumas

Né le 25 mars 1762 à La Guinodée, près de ‘La Petite Terre’, d’Antoine Delisle, alias Alexandre Antoine Davy, marquis de la Pailleterie, et de Césette Dumas, esclave noire achetée ‘un prix exorbitant’ à M. de Maubielle. La famille Davy de la Pailleterie, est une famille originaire de Bielleville, un petit village du pays de Caux situé à proximité de Bolbec.

Il arrive en France le 3 août 1775. Le 2 juin 1786, il s’engage aux Dragons de la Reine (futur 6° Dragons en 1791) sous le duc de Guiche. Il y fait ses armes avec Beaumont, Espagne, Piston. Envoyé à Villers-Cotterêts le 20 août1789, il y épousera Marie-Louise-Elisabeth Labouret le 28 novembre 1792.

Le colosse intrépide de 1m85 devient rapidement général (30 juillet 1793), commandant l’Armée des Alpes (22 décembre 1793), Commandant de l’Ecole de Mars aux Sablons (2 août 1794), de l’Armée de l’Ouest (17 août 1794), des Vallées de Tarentaise et Maurienne (22 août 1796), de la Cavalerie de l’Armée d’Italie (1796-1797).

Le 19 mai 1798 il quitte Toulon comme commandant de la Cavalerie d’Orient. Il participe à la prise d’Alexandrie, à la bataille des Pyramides (21 juillet), il critique l’autocrate Bonaparte, trouve un trésor qu’il lui offre, charge des insurgés dans la Grande Mosquée du Caire, puis demande à être mis en congé.

Quittant l’Egypte le 7 mars 1799, la tempête l’oblige à faire mouiller la ‘Belle Maltaise’ à Tarente. Il ignore que le Royaume de Naples est en guerre contre la République. Après une mise en quarantaine, il est emprisonné avec ses compagnons, dont le savant Déodat de Dolomieu, ‘inventeur’ de la dolomie, et le général d’Artillerie de Manscourt. Transféré à Brindisi, peut-être empoisonné, il ne sera libéré que deux ans plus tard, le 4 avril 1801, très diminué.

Il s’installe au château des Fossés, à Haramont, près de Villers-Cotterêts. Là, le général put rêver sur sa gloire perdue, sur le rang de ses ancêtres, rang qu’il avait illustré brillamment avec ses exploits militaires. Il pût narrer ses campagnes à son fils, lui parler des Davy, de Césette, du Montecristo de son père à St Domingue.

De là il va consulter Corvisart, médecin de Bonaparte, sollicite Brune, Bessières, Murat. Il n’a que 4 000 francs par an, réclame 28 500 d’arriérés et 5 000 d’indemnités de captivité. Des Fossés, il rend visite à Pauline Bonaparte, devenue princesse Borghèse, sa voisine à Montgobert. Il avait connu Pauline et Leclerc à Trévise en 1796.

C’est dans ce cadre romantique que l’enfant Alexandre a pu fréquenter ce père héroïque, juste avant sa mort. Un père qui cherchait réparation sur la vie, sur ses origines. Alexandre le vengera plus tard par le succès littéraire.